Organes: Oesophage - Spécialités: Chimiothérapie
BeiGene MAJ Il y a 4 ans

Étude BGB-A317-302 : étude de phase 3 randomisée comparant l'efficacité et la sécurité du tislelizumab avec une chimiothérapie en traitement de deuxième ligne chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de l'oesophage avancé, non résécable et métastatique. Le cancer de l'oesophage est une tumeur qui se forme dans les tissus qui tapissent l'oesophage. Le carcinome épidermoïde est un cancer qui se développe à partir des cellules plates qui tapissent l'oesophage. Les principaux facteurs de risque sont le tabagisme, l’alcoolisme et surtout leur association dans le cas du cancer épidermoïde ainsi que l'obésité. Le traitement de référence est la chirurgie seule pour les stades localisés, la radiochimiothérapie suivie d’une chirurgie pour les stades localement avancés et la chimiothérapie palliative pour les stades métastatiques. Le tislelizumab est un anticorps monoclonal humanisé, conçu pour se lier au récepteur PD-1. Ce récepteur présent à la surface des lymphocytes T cytotoxiques permet aux cellules tumorales en exprimant PD-L1 d'échapper au système immunitaire. Cette protéine qui se lie à PD-1 protègent les cellules cancéreuses de l’action des lymphocytes T cytotoxiques. Le tislelizumab permet de restaurer la capacité des lymphocytes T cytotoxiques à tuer les cellules cancéreuses en se liant à PD-1 sans activer le récepteur et empêche ainsi PD-L1 d’inactiver le système immunitaire. Il est en cours de développement en monothérapie et en association avec d’autres traitements pour la prise en charge d’un large éventail de cancers à la fois tumoraux et hématologiques. Le paclitaxel, le docétaxel et l’irinotecan bloquent la croissance des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l'efficacité et la sécurité du tislelizumab avec une chimiothérapie en traitement de deuxième ligne chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de l'oesophage avancé, non résécable et métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du tislelizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe, recevront une chimiothérapie laissée aux choix de l’investigateur : *soit du paclitaxel toutes les 3 semaines ou une fois par semaine pendant 3 semaines, *soit du docétaxel toutes les 3 semaines, *soit de l’irinotecan une fois par semaines pendant 2 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois après le début de l’étude.

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Astellas Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude 8951-CL-0103 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité de l’IMAB362 en monothérapie ou en association avec le mFOLFOX6 (5-fluorouracile, leucovorine et oxaliplatine) chez des patients ayant un adénocarcinome de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne métastatique ou localement avancé et non résécable. Le cancer de l’estomac prend habituellement naissance dans le revêtement interne de la paroi gastrique (appelé muqueuse). Avec environ 9 000 nouveaux cas par an, le cancer de l'estomac se situe au cinquième rang parmi l’ensemble des types de cancers en France. Le cancer de la jonction oesogastrique (ou cancer du cardia) est un cancer de l’orifice supérieur de l’estomac, situé à la jonction avec l’oesophage. L’IMAB362 est un anticorps qui agit en stimulant le système immunitaire pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’IMAB362 seul ou associé à du 5-fluorouracile, de la leucovorine et de l’oxaliplatine (mFOLFOX6) chez des patients ayant un adénocarcinome de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne métastatique ou localement avancé et non résécable. Les patients seront répartis en 2 groupes selon le nombre de lignes de traitement antérieur reçues pour la pathologie. Les patients du premier groupe ayant reçu au moins 3 lignes de traitement antérieur recevront de l’IMAB362 seul toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe n’ayant pas reçu de traitement antérieur recevront de l’IMAB362 toutes les 3 semaines associé à de l’oxaliplatine, de la leucovorine et du 5-fluorouracile toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété toutes les 6 semaines pendant 4 cures puis les patients pourront continuer à recevoir de l’IMAB362 associé à du 5-fluorouracile et de la leucovorine jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Un examen par imagerie sera réalisé toutes les 9 semaines pendant les 54 premières semaines puis toutes les 12 semaines. Les patients du premier groupe seront revus 30 et 90 jours après la fin du traitement à l’étude puis seront suivis par téléphone toutes les 12 semaines. Les patients du deuxième groupe seront revus après la fin du traitement à l’étude puis recevront un appel téléphonique de suivi 30 et 90 jours après la fin du traitement à l’étude.

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UNICANCER MAJ Il y a 4 ans
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Étude KEYNOTE-181 : étude de phase 3 randomisée comparant le pembrolizumab à une chimiothérapie par docétaxel, paclitaxel ou irinotécan chez des patients ayant un adénocarcinome avancé ou métastatique ou un carcinome épidermoïde de l’oesophage en progression après une thérapie standard de première ligne. [essai clos aux inclusions] Le cancer de l’oesophage est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de l’oesophage. Le cancer épidermoïde est principalement lié à l’alcool et au tabac ou à la consommation habituelle de boissons ou aliments chauds. L’adénocarcinome se développe dans le bas de l’oesophage et est lié au reflux oesophagien, à l’excès alimentaire, aux calories d’origine animale et à l’insuffisance d’activité physique, d’où sa relation avec le surpoids. La chimiothérapie est un traitement de base pour le cancer de l’oesophage avancé, mais certaines tumeurs progressent en cours de traitement. Le pembrolizumab est une immunothérapie capable de rétablir la capacité de l’organisme de reconnaître et attaquer les cellules cancéreuses donnant lieux à une activité antitumorale. L’objectif de cette étude est de comparer le pembrolizumab à une chimiothérapie par docétaxel, paclitaxel ou irinotécan chez des patients ayant un adénocarcinome avancé ou métastatique ou un carcinome épidermoïde de l’oesophage en progression après une thérapie standard de première ligne. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Les patients du premier groupe recevront du pembrolizumab par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à 35 cures. Les patients du deuxième groupe recevront une thérapie standard laissée au choix de l’investigateur parmi ces 3 options : soit du paclitaxel par voie intraveineuse une fois par semaine pendant trois semaines d’une cure de 28 jours, soit du docétaxel par voie intraveineuse le premier jour d’une cure de 21 jours, soit de l’irinotécan par voie intraveineuse toutes les deux semaines. Les patients seront suivis pendant 5 ans.

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Étude ESOSTRATE : étude randomisée de phase 2-3 évaluant la chirurgie systématique par rapport à une surveillance simple pouvant être associée à une chirurgie de recours, chez des patients ayant un cancer de l’oesophage opérable en réponse clinique complète après une radio-chimiothérapie. Le cancer de l’oesophage est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de l’oesophage. Pour les cancers de l’oesophage localement avancés et opérables, la chirurgie précédée d’une radio-chimiothérapie peut être proposée aux patients. Cependant, cette chirurgie peut être une opération compliquée qui requiert d’être en bon état physique avant l’intervention. L’objectif de cette étude est de comparer deux stratégies de traitement chez des patients ayant un cancer de l’oesophage opérable en réponse clinique complète après une radiochimiothérapie : soit la chirurgie systématique soit la surveillance et la chirurgie de recours en cas de récidive locale. Cette étude se déroulera en 2 étapes : Lors de la première étape, les patients éligibles sont enregistrés et les données sur des biomarqueurs, sur le traitement par radio-chimiothérapie et sa toxicité associée seront collectées sur des prélèvements sanguins et des biopsies diagnostiques. Les patients recevront un traitement par radio-chimiothérapie prescrit par le médecin parmi les traitements standards. Un bilan pour évaluer la réponse à la radio-chimiothérapie sera fait 5 à 6 semaines après le traitement. Lors de la deuxième étape, en cas de réponse complète clinique, les patients seront répartis en deux groupes : Les patients du premier groupe seront soumis à une chirurgie systématique. Les patients de deuxième groupe seront soumis à une surveillance et une chirurgie de rattrapage en cas de récidive local opérable. Les patients seront suivis pendant un an pour la phase 2 et pour un minimum de 4 ans pour la phase 3.

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Etude EPIC : étude de phase 3, randomisée, multicentrique, évaluant l’impact sur la survie globale d’une prise en charge palliative précoce chez des patients ayant un cancer métastatique du haut appareil digestif traité par une chimiothérapie de première ligne. L’amélioration de la survie globale des patients métastatiques se trouve au coeur des préoccupations des oncologues médicaux. Il apparait toutefois clair aux yeux des soignants qu’une prise en charge palliative associée, incluant le contrôle des symptômes liés à la maladie et aux traitements, ainsi qu’une prise en charge psychologique et sociale adaptée sont de nature à améliorer la qualité de vie des malades. En France, l’offre de soins en soins palliatifs s’est historiquement développée autour de la fin de vie, bien que l’Organisation Mondiale de la Santé ait pris soin de préciser que les soins palliatifs étaient applicables au début de l’évolution de la maladie et pouvaient influer sur la qualité de vie. L’objectif de cet essai est d’estimer le bénéfice en survie globale d’une prise en charge palliative précoce combinée à une chimiothérapie standard de première ligne comparée à une chimiothérapie de première ligne standard chez des patients ayant un cancer métastasique du haut appareil digestif (estomac/jonction oesogastrique, pancréas, voies biliaires). Les patients sont repartis de façon aléatoire dans l’un des 2 groupes suivants : Les patients du premier groupe recevront la chimiothérapie seule selon la prise en charge standard du cancer métastatique digestif ; Les patients du deuxième groupe recevront la chimiothérapie standard et une prise en charge palliative précoce (prise en charge expérimentale). Dans le deuxième groupe une prise en charge palliative précoce sera organisée en complément de la chimiothérapie. Celle-ci sera définie par une 1ère consultation avec un médecin de de soins palliatifs (SP) dans les 3 semaines suivant la répartition aléatoire, et par 4 consultations subséquentes mensuelles, soit un total de 5 consultations de SP dans les 6 mois après la date d’inclusion. Si des consultations de soins de support sont programmées (par exemple avec une diététicienne, infirmière, assistante sociale, psychologue etc.), celles-ci ne seront en aucun cas considérées comme des consultations de SP. Les patients réaliseront un questionnaire de qualité de vie toutes les 8 semaines jusqu’à la sortie d’étude.

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Étude E-DIS-2 : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité de la poursuite ou non d’une chimiothérapie chez des patients ayant un cancer épidermoïde de l’oesophage métastatique non progressifs après 6 semaines d’une association LV5FU2-paclitaxel administrée pour progression sous association fluoropyrimidine/sel de platine. Environ 5 000 personnes sont touchées chaque année en France par le cancer de l'oesophage, 90 % des cas étant dus à la consommation de tabac et/ou d'alcool. Le traitement est avant tout chirurgical mais parfois la radiothérapie, la chimiothérapie ou leur association peuvent être indiquées. Le paclitaxel agit en ralentissant ou en bloquant la croissance des cellules cancéreuses. Le paclitaxel s'emploie seul ou associé à d'autres médicaments comme ici avec le 5-fluorouracile. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la poursuite ou non d’une chimiothérapie chez des patients ayant un cancer épidermoïde de l’oesophage métastatique. L’étude se déroulera en 2 étapes. Pendant la première étape, tous les patients recevront du 5-fluorouracile associé à du paclitaxel toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété pendant 3 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Pendant la deuxième étape, après 6 semaines et en cas de non-progression à l’issue de la première étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du groupe 2A recevront du 5-fluorouracile associé à du paclitaxel toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 2B ne recevront pas de traitement en dehors de soins de support. Les patients seront suivis pendant 1 an.

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Étude SOCRATE : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité d’une seconde ligne de chimiothérapie par du ramucirumab en association avec du paclitaxel ou non chez des patients âgés ayant un adénocarcinome de l’estomac ou de la jonction oeso-gastrique, métastatique ou localement avancé, non résécable. Le cancer de l’estomac prend habituellement naissance dans le revêtement interne de la paroi gastrique (appelé muqueuse). Avec environ 9 000 nouveaux cas par an, le cancer de l'estomac se situe au cinquième rang des cancers en France. Le cancer de la jonction oeso-gastrique (ou cancer du cardia) est un cancer de l’orifice supérieur de l’estomac, situé à la jonction avec l’oesophage. Le ramucirumab est un antiangiogénique (médicament qui empêche la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins) qui permet d’inhiber la croissance d’une grande variété de tumeurs. Le paclitaxel agit en ralentissant ou en bloquant la croissance des cellules cancéreuses. Le paclitaxel s'emploie seul ou en association avec d'autres médicaments. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une seconde ligne de chimiothérapie par du ramucirumab en association avec du paclitaxel ou non chez des patients âgés ayant un adénocarcinome de l’estomac ou de la jonction oeso-gastrique, métastatique ou localement avancé, non résécable. Les patients auront un examen clinique, un bilan biologique, une imagerie médicale et un ECG puis seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du ramucirumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du ramucirumab toutes les 2 semaines en association avec du paclitaxel une fois par semaine pendant 3 semaines. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. En cas d’intolérance au traitement liée au paclitaxel, le ramucirumab pourra être continué seul. Les patients seront revus dans les 30 jours après la fin du traitement à l’étude puis tous les 4 mois.

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AIO-Studien-gGmbH MAJ Il y a 4 ans

Étude MATEO : étude de phase 2 randomisée visant à évaluer l’efficacité relative en termes de survie globale de la thérapie de désescalade de S-1 (Teysuno®) à la continuation de la chimiothérapie après une thérapie d’induction chez des patients ayant un cancer métastatique de l’oesophage ou de la jonction gastro-oesophagienne ou de l’estomac. [essai clos aux inclusions] Le cancer de l’estomac reste le deuxième cancer digestif en incidence en France avec environ 7000 nouveaux cas et 6000 décès par an. Son pronostic reste médiocre avec une survie globale à 10 ans d’environ 20% en raison d’un diagnostic tardif. Parmi les traitements du cancer de l’estomac on utilise souvent les chimiothérapies palliatives. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité relative en termes de survie globale de la thérapie de désescalade de S1 et de la comparer à la continuation de la chimiothérapie après une thérapie d’induction chez des patients ayant un cancer métastatique de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne. Les patients seront inclus à l’étude avant ou après l’application d’une chimiothérapie d’induction pendant 3 mois (12 semaines). Cette chimiothérapie pourra comprendre l’un des traitements suivants : 1 – Une combinaison de deux traitements : - FLO (oxaliplatine, leucovorine et 5-fluorouracile) ou FOLFOX-6 modifié (oxaliplatine, leucovorine, 5-fluorouracile400mg/m^2, 5-fluorouracile 2400 mg/m^2). - Cisplatine et 5-fluorouracile. - Cisplatine et S-1 (Teysuno®). - XP (cisplatine, capécitabine). 2 – Une combinaison de trois médicaments : - FLOT (fluorouracile ou leucovorine, oxaliplatine et docétaxel). - EOX (épirubicine, oxaliplatine et 5-fluorouracile) ou EOF (épirubicine, oxaliplatine, capécitabine). Les patients sans progression de la maladie après 12 semaines de traitement et répondant aux critères d’inclusion seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront une thérapie de désescalade de S-1 deux fois par jour pendant les deux premières semaines d’une cure de 21 jours et jusqu’à progression ou arrêt du traitement. Les patients du deuxième groupe recevront la même chimiothérapie que lors de la phase d’induction, jusqu’à progression ou arrêt du traitement. Les patients seront suivis pendant un an pour l’évaluation des événements indésirables et de la survie globale.Ils répondront également à des questionnaires de qualité de vie.

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